Invités par le club de patchwork de Bellegarde, Ruth Müller « Du patchwork à l’art textile » et Christian Michel « Compositeur d’étoffes » ont présenté leurs œuvres. Ruth Müller, connue pour ses pliages, structures et reliefs, était présente pour accueillir Marie Tardy, responsable de la délégation Ain de France Patchwork, et d’autres quilteuses qui avaient fait le déplacement pour la rencontrer. Elle a ainsi partagé son expérience du blanc sur blanc et abordé de nouvelles techniques cette fois tout en couleurs.
Quant à Christian Michel, il crée des tissus dans lesquels il taille des chemises. C’est une autre façon d’utiliser le patchwork.
En mars, les quilteuses des clubs du Foyer Rural de Ceyzérieu et Pat’Chalamont se sont retrouvées à Chalamont pour un cours de broderie. En effet, trois dames de Ceyzérieu font de la broderie au sein d’un club de Belley, et elles ont accepté de partager leur savoir-faire avec les quilteuses de ces deux clubs animés par Mireille Petit.
La rencontre fut studieuse et très amicale. Points traditionnels de broderie et broderie au ruban ont été abordés, perfectionnement à suivre prochainement à Ceyzérieu.
Dur, dur, le piqué libre. C’est ce qu’il en est ressorti à la fin de cette journée d’initiation au piqué libre à la machine à coudre.
Dès 8h30, 13 quilteuses se sont retrouvées à Misérieux pour installer leurs machines à coudre. Et elles ont piqué, piqué, et comme le leur a expliqué Danielle Guérin, il faut de l’entraînement : des exercices un quart d’heure tous les jours pendant plusieurs semaines et tout ira bien...
Après cet atelier, toutes ont créé un carré « pizza », une technique qui permet de créer un nouveau tissu fait d’un amalgame de fibres diverses (soie, laine décorative, fils, etc.), un travail plutôt ludique.
Elles se retrouveront le 16 octobre pour un autre stage « appliqué machine » avec Danielle Guérin.
Afin de se débarrasser de tout ce qui à trait à la couture et à la création textile les « Quilteuses de l’Ain » ont organisé un marché aux puces des couturières. Pour la création de patchworks, ce genre de marché est une mine de trésors, tissus, fils, dentelles, boutons et galons, et tant d’autres accessoires vont ainsi retrouver une seconde vie dans les créations de toutes les quilteuses qui n’auraient pour rien au monde raté cet événement.
Anne-Marie Combe, trésorière de la délégation n’a pas ménagé sa peine pour la réussite de ces puces. Marie Tardy, déléguée départementale de France Patchwork a profité de cette journée pour tisser les liens qui lui tiennent tant à cœur entre les différents clubs du département dont les passionnées avaient fait le déplacement jusqu’à La Boisse. L’accueil fut à la hauteur de l’événement.
Dans l’après-midi un défilé de mode alliant relooking et customisation a montré une autre façon de s’habiller. Avec pour but de donner une deuxième vie à des vêtements usagés, et même à des déchets (plastiques, faïences, cabas, etc.), Fabienne Pochon-Ebeli, styliste, crée depuis 20 ans. Elle propose des défilés de mode et des créations recyclage de divers matériaux. Dernièrement, elle a travaillé sur une exposition dont le thème était la production électrique nucléaire. L’été dernier elle a animé des ateliers de relooking de vêtement au camping de Montrevel en Bresse ; elle partage ainsi sa passion et son savoir-faire.
Quant à Emmanuelle Charre et Cécile Dumas, elles ajoutent des galons, fermetures éclair ou rubans sur des vêtements neufs. Les mannequins d’un jour, les petites Margot et Zoé, ainsi que Annabelle et Charline ont montré les créations dans les allées de cette brocante si riche et colorée.
En fin d’année 2006 les quilteuses de Pat’Chalamont se sont données rendez-vous à Jujurieux pour visiter le site des Soieries Bonnet. De découvertes en découvertes elles ont pu comprendre la naissance d’une étoffe jalonnée d’étapes artistiques et techniques. De l’esquisse au produit fini, les supports se métamorphosant, le savoir-faire se succédant... du papier au tissu, avec en parallèle la découverte d’une exposition temporaire intitulée « Du papier au tissu ».
Métiers, machines, mobiliers et outils spécialisés offrant un panorama de l’activité des ateliers : ourdissage, canetage, bobinage, tissage et « visite » des étoffes. La visite retraçant l’histoire d’une des plus importantes soieries de France des XIXe et XXe siècles, représentative du paternalisme industriel avec son usine pensionnat. L’essentiel de cet équipement industriel date du premier tiers du XXe siècle, restituant ainsi l’âme du monde ouvrier à cette époque
Plans, esquisses, cartons perforés, livres de cartons et d’échantillons... préservant la mémoire de la création et de la production textile à Jujurieux, de la fin du XIXe siècle jusqu’à la fermeture en 2001.
La mairie de Pérouges a mis gracieusement à notre disposition les deux étages de la salle polyvalente ainsi que la salle de l’ancienne mairie. Le Père Lebourgeois, quant à lui, a eu la gentillesse de nous accueillir dans l’église Ste Madeleine qui était par sa sobriété un endroit idéal pour mettre en valeur nos quilts. Ceux-ci n’enlevaient rien à la beauté ni à l’esprit de recueillement du lieu. Nous y avions mis des pièces géométriques, log cabin, des travaux plus précieux non figuratifs, la crèche réalisée par le club de Nantua pour leur église, des vierges en vitrail et des créations contemporaines étonnantes de Jacqueline Clay.
La petite salle de l’ancienne mairie accueillait le médiéval. Nous n’avons pas eu énormément d’ouvrages sur ce thème mais le bel abécédaire d’Annick Nicolas a été très admiré, ainsi que les collectifs de Beynost et de Chalamont. Le lieu se prêtait à la valorisation de la magnifique courtepointe en boutis de Marcelle Lacour et le crazy d’Odette Da Luz qui a piqué la curiosité des enfants des écoles.
Au rez-de-chaussée de la salle polyvalente, étaient exposés des quilts variés, par la taille et la technique. Le très beau Dear Jane d’Annie Peau surprenait par ses couleurs, inhabituelles pour ce modèle et pour sa réalisatrice.
La délégation de l’Ain de France Patchwork, la mairie de Pérouges ainsi que l’école de Pérouges se sont associées pour proposer l’activité patchwork aux enfants.
Du CE1 au CM2, le thème choisi fut « la mer », avec un panneau par classe.
Lors de la première séance, l’activité patchwork a d’abord été présentée aux élèves. Ils ont ensuite dessiné et colorié leur modèle, puis découpé leur gabarit, choisi des tissus, tracé et découpé leurs tissus. Puis ils ont cousu et brodé leur prénoms. Les membres de la délégation se sont chargés de l’assemblage et de la finition des panneaux.
Tous les élèves de l’école sont venus admirer leur ouvrage, accompagnés de leurs parents qui ont été enchantés par le résultat des efforts fournis.
Ce sont deux associations, Bey Loisirs et Activités Loisirs et Traditions de Grièges qui étaient réunies à la salle communale de Bey pour une journée de perfectionnement dans cette discipline si passionnante.
Deux animatrices de France Patchwork (Ain) ont encadré l’équipe qui a fait connaissance avec la technique dite « la Mola », qui a son origine chez les indiens Kunas vivant sur les îles de San Blas au Panama, un savoir-faire qui exige dextérité et attention.
Le public pourra découvrir ces travaux lors de l’exposition qui aura lieu à Grèges le 11 juin 2006. Début avril, plusieurs de ces réalisations seront présentées outre Rhin à l’occasion du déplacement du comité de jumelage.
La salle polyvalente de La Boisse a accueilli les puces des couturières pour la première année.
Beaucoup de succès puisque nous avons eu 347 visiteurs. Cette année, l’animation était assurée par Fabienne Pochon, créatrice de vêtements, qui nous a proposé un défilé de ses modèles portés par un ravissant mannequin en chair et en os, Annabelle.
Les stands étaient bien fournis en linge ancien, boutons, tissus de patch, etc. Nous comptons sur votre fidélité pour les puces 2007, aussi bien pour les exposants que pour les visiteurs.
Malgré les intempéries, les Puces ont cette année encore attiré beaucoup de visiteurs.
Le club de Beynost à l’accueil :
Vue d’ensemble :
Marie et Aimée en pleine discussion :
Quelques stands :
© La Paumelle, 2005-2007.
© 1997-2007 Helena Normark/Graphic Garden